N’amputez pas la filière bio d’un organe vital

Dans la nuit du 17 au 18 janvier, le Sénat adopte un amendement pour supprimer les crédits de fonctionnement de l’Agence Bio.

Faut-il nous amputer d’un organe vital : l’Agence bio ? Que faire pour la préserver ? On vous propose des réponses ci-dessous.

La bio en France, c’est 1 agriculteur sur 6*. C’est plus de 60 000 fermes sur notre territoire et 250 000 emplois.

La bio, c’est aussi une pratique plus saine et plus respectueuse du vivant, parfois même régénératrice. Les Jardins BiotopiHa en sont un exemple : nous n’utilisons pas d’intrant chimique, nous favorisons la biodiversité sur le terrain et nous vous accueillons avec joie pour apporter encore plus de vie aux jardins.

Sans l’Agence bio, on risque gros.

L’Agence bio est au coeur de la filière. Elle tisse une toile entre les acteurs de la bio, des producteurs aux consommateurs. Elle accompagne le développement de la filière bio à travers le fond Avenir Bio alloué à des projets collectifs et structurants. Ces missions sont vitales pour notre filière.

Si l'Agence Bio était supprimée, on mettrait un coup de frein au développement de la filière. On aurait un diagnostic moins clair sur la bio en France. On perdrait du lien entre les nombreux acteurs de la filière.

Que peut-on faire ?

💚 On soutient les acteurs du bio à la hauteur de nos possibles

💬 On interpelle la Commission mixte paritaire avant le 30 janvier : signons cette pétition d'Agir pour l'environnement !

A Vaux marques. Prêt ? Plantez !

Pour aller plus loin :

• Le communiqué de la Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique

• L'article de Repoterre qui nous explique plus précisément les motivations du Sénat

* Jean Verdier, président de l’Agence bio pour Reporterre